Procédure de plainte du HCR

Comment signaler une faute commise par un travailleur du HCR, des Nations unies ou associé

Le HCR offre un environnement de confiance, respectueux et inclusif où les personnes que nous servons doivent se sentir en sécurité, entendues, équipées et habilitées à parler pour elles-mêmes et pour les autres et à prendre des mesures solides et visibles, le cas échéant, pour éradiquer les comportements répréhensibles ou l’exploitation et les abus sexuels commis par les travailleurs des Nations Unies.

Toute personne ayant des préoccupations ou des soupçons concernant une éventuelle inconduite, exploitation et abus sexuels de la part d’un membre du personnel du HCR, d’un membre du personnel des Nations Unies ou de toute personne ayant un lien contractuel avec les Nations Unies (par exemple, le personnel d’une ONG), quelle que soit la position de cette personne, doit faire part de ses préoccupations.

Qu’est-ce qu’une mauvaise conduite ?

Tous les membres du personnel des Nations unies sont liés par le règlement et le statut du personnel des Nations unies. La faute est définie comme le non-respect par un membre du personnel de ces règles et règlements.

Les fautes éventuelles peuvent inclure :

  • Exploitation et abus sexuels des personnes concernées ;
  • Fraude (par exemple, falsification d’un document) ;
  • La corruption (par exemple, prendre l’argent des réfugiés ou d’autres personnes) ;
  • Le vol et le détournement de fonds (par exemple, le vol de matériel ou d’argent) ;
  • Le harcèlement ;
  • Agressions, menaces ou représailles ;
  • Des actes ou des comportements qui discréditeraient le HCR ;
  • Non-respect des lois locales.

Qu’est-ce que l’exploitation et les abus sexuels ?

Notre position est claire, et a été réitérée à plusieurs reprises par notre Haut Commissaire : l’inconduite sexuelle est injustifiable et doit être éradiquée des opérations du HCR.

  • L’exploitation et les abus sexuels touchent les personnes concernées.
  • L’exploitation sexuelle est définie comme un abus ou une tentative d’abus de la position de vulnérabilité d’une personne (telle qu’une personne dépendant de vous pour sa survie, ses rations alimentaires, ses manuels scolaires, son transport ou d’autres services), de son pouvoir différentiel ou de sa confiance, pour obtenir des faveurs sexuelles, y compris mais pas seulement, en lui offrant de l’argent ou d’autres avantages sociaux, économiques ou politiques. Cela inclut la traite et la prostitution.
  • Par abus sexuel, on entend l’intrusion physique de nature sexuelle, réelle ou menacée, que ce soit par la force ou dans des conditions inégales ou coercitives. Il comprend l’esclavage sexuel, la pornographie, les abus et les agressions sexuelles sur les enfants.

Le HCR est conscient des énormes difficultés que rencontrent les survivants de l’exploitation ou des abus sexuels pour se manifester, et des profondes considérations professionnelles et personnelles, voire des craintes, qui peuvent les empêcher de le faire.

Le HCR s’efforce de répondre aux préoccupations en veillant à ce que les mécanismes de signalement soient connus, accessibles et fiables, et à ce que les victimes qui signalent des cas d’abus sexuels se sentent en sécurité et protégées. Le HCR a une approche centrée sur les survivants qui place les droits et la protection des victimes, des survivants et des personnes directement affectées au centre de nos actions. Les actions comprennent l’amélioration de l’expérience des recours, un meilleur soutien médical et psycho-social, le renforcement de nos politiques et le développement de mesures de protection supplémentaires pour ceux qui ont vécu ou assisté à de tels abus.

Comment signaler une mauvaise conduite ou une exploitation et des abus sexuels par des travailleurs humanitaires?

Les signalements de fautes commises par un membre du personnel du HCR, un membre du personnel des Nations unies ou toute personne ayant un lien contractuel avec les Nations unies (par exemple, le personnel d’une ONG), peuvent être faits directement au Bureau de l’Inspecteur général (OIG) du HCR.

  • Des normes strictes de confidentialité ainsi que d’autres normes et garanties procédurales s’appliquent aux enquêtes menées par le Bureau de l’inspecteur général. Le Bureau de l’Inspecteur général préserve la confidentialité de l’identité de la personne ou de l’entité qui lui signale une éventuelle faute.

Comment contacter le Bureau de l’Inspecteur général pour signaler une faute commise par le HCR ou le personnel de ses partenaires :

Fax confidentiel : +41 22 739 73 80

Courrier électronique confidentiel : Courriel OIG

En personne ou par courrier : 94 rue de Montbrillant, CP 2500, 1211 Genève

En utilisant le formulaire de plainte en ligne

Marquer tout le courrier CONFIDENTIEL Remarque : les numéros de téléphone et de fax ne sont pas gratuits ; des frais de téléphone local ou interurbain s’appliquent.

Informations complémentaires

Vous trouverez ici de plus amples informations sur la manière de signaler les fautes professionnelles et sur le rôle du bureau de l’inspecteur général.

Pour plus d’informations sur le signalement de l’exploitation et des abus sexuels et sur le rôle du bureau de l’inspecteur général, cliquez ici. Sinon, si vous souhaitez organiser une réunion confidentielle pour discuter directement des cas de mauvaise conduite avec le bureau du HCR en Grèce, veuillez nous contacter par courriel [email protected]