Aide au retour

Pour les réfugiés maliens, le rapatriement volontaire facilité se fonde sur l’Accord tripartite entre le Gouvernement du Burkina Faso, le Gouvernement de la République du Mali et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, du 9 janvier 2015.

La demande de rapatriement doit se faire auprès de la CONAREF qui collecte les intentions de retours. La CONAREF et le HCR procèdent ensuite à des entretiens de protection pour confirmer le caractère volontaire du retour et les membres désirant bénéficier du rapatriement facilité. A l’occasion de ces entretiens, les réfugiés sont sensibilisés sur les conditions sécuritaires, la disponibilité des services sociaux dans les localités de retour ainsi que sur les dangers liés aux mines et engins explosifs improvisés.

Comme explique le dernier document intitulé UNHCR Position on Returns to Mali – Update III, daté de janvier 2022, la situation socio-politique du Mali, particulièrement dans les régions nord et centre d’où viennent la plupart des réfugiés maliens en quête d’asile au Burkina Faso, reste toujours non-propice pour un rapatriement même si une aide au retour peut être accordée à la demande du réfugié.

Concernant les réfugiés d’autres nationalités, la demande de rapatriement volontaire se fait auprès de la CONAREF. Un formulaire de rapatriement volontaire est rempli sur place avec deux photos d’identité. Les informations à fournir sont :

  • Raisons du retour volontaire
  • Adresse dans le pays de retour (fournir une adresse jusqu’au niveau quartier, secteur ou village)
  • Contact du ménage d’accueil dans le pays de retour.

Une fois la demande analysée, elle est transmise au HCR pour la suite du processus. Le HCR se chargera de demander une autorisation sur le plan sécuritaire, sanitaire et sociopolitique auprès des collègues du HCR du pays de retour et confirmer la volonté du ménage hôte d’accueillir le réfugié à son retour. Une fois l’autorisation sécuritaire obtenue, le HCR informera le réfugié qui va déposer une demande de Laissez-Passer auprès de la CONAREF. Le HCR se chargera de délivrer au réfugié le formulaire de rapatriement facilité, les frais de vaccins internationaux ainsi que les frais de viatiques (100 dollars US pour les mineurs de moins de 18 ans et 150 dollars US pour les adultes). Le billet d’avion en classe économique est aussi offert au candidat au rapatriement.


Pour les réfugiés maliens, le rapatriement volontaire facilité se fonde sur l’Accord tripartite entre le Gouvernement du Burkina Faso, le Gouvernement de la République du Mali et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, du 9 janvier 2015.