Traite des personnes et trafic de migrants
Comment savoir si je suis victime de la traite des êtres humains?
- Quelqu’un a-t-il confisqué votre carte d’identité ou votre passeport?
- Est-ce que quelqu’un vous force à travailler pour rembourser une dette?
- Avez-vous été induit en erreur sur la nature d’un emploi, l’emplacement ou l’employeur?
- Travaillez-vous des jours ou des heures de trop, ou exécutez-vous un travail dangereux?
- Êtes-vous isolé, emprisonné ou sous surveillance?
- Est-ce que quelqu’un vous force à travailler, à vous engager dans des activités délinquantes ou à vous livrer à des activités sexuelles contre votre volonté?
- Est-ce que quelqu’un fait des menaces contre vous ou votre famille?
Si vous avez répondu “oui” à ces questions, qu’il s’agisse de vous cou de quelqu’un que vous connaissez, vous ou cette personne pourriez être les victimes de la traite des personnes.
La traite des personnes, communément définie comme “l’esclavage moderne”, consiste à acheter et vendre des êtres humains (hommes, femmes et enfants) à des fins d’exploitation, généralement sexuelles, de travail forcé ou d’extraction d’organes. Les trafiquants menacent ou utilisent la force, le mensonge, la coercition ou l’abus de pouvoir sur les victimes.
La traite des personnes constitue un crime grave et une violation grave des droits de l’homme. En tant que réfugié ou demandeur d’asyle, vous avez les mêmes droits que tout citoyen brésilien et ne devez pas être soumis à des conditions de travail inhumaines. Si vous soupçonnez une personne d’avoir commis ce crime ou si vous connaissez quelqu’un, y compris vous-même, qui pourrait être victime de ce crime, vous devez le signaler aux autorités.
Pour plus d’informations sur la traite des personnes, veuillez consulter les sources suivantes: Ministère de la justice et de la sécurité publique (en portugais) et Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (en anglais)
Si vous pensez être victime de traite d’êtres humains ou de trafic de migrants, vous devez contacter la ligne d’urgence : 190 ou 181. L’appel est gratuit.
Le trafic de migrants consiste à faciliter le franchissement illégal des frontières ou la résidence illégale dans le but d’obtenir un avantage financier ou tout autre avantage matériel. Ce crime est souvent perpétré par des réseaux de crime organisé, qui saisissent l’occasion de tirer de larges profits avec un faible niveau de risque dans ce qu’ils considèrent comme une activité commerciale. Plus d’informations sur le trafic de migrants sur le site de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (en anglais).
Le trafic de migrants nécessite le consentement des migrants et se termine avec leur arrivée dans une destination transnationale. Les distinctions entre le trafic de migrants et la traite des personnes sont subtiles et parfois se chevauchent.
Si vous avez été introduit clandestinement dans un nouveau pays et avez besoin d’une protection internationale, consultez la section sur la demande d’asile.
Si vous croyez être victime de trafic d’êtres humains ou de trafic de migrants, vous devez contacter le numéro d’urgence: 190 ou 181. L’appel est gratuit.
Vous pouvez également demander une assistance directe auprès des Centres contre la Traite des Personnes ou auprès des unités du Poste Avancé du Traitement Humain des Migrants, située dans les principaux aéroports et gares routières du Brésil.
Pour ouvrir le livret, cliquez sur l’image ci-dessous.

Le Lettre sur les Migration et Réseaux Sociaux aborde le rôle des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des médias sociaux dans les flux migratoires contemporains. Si ces plateformes permettent aux migrants d’accéder à l’information, aux réseaux de soutien et aux opportunités, elles sont également utilisées à des fins d’escroquerie et d’exploitation. Des « coyotes numériques » exploitent la vulnérabilité des migrants pour leur offrir de fausses promesses de traversées sûres, d’emploi garanti et de procédures migratoires simplifiées, ce qui engendre fraude financière, exploitation par le travail, voire traite des êtres humains. Face à ce contexte, ce guide vise à fournir des informations fiables afin que les migrants puissent identifier et éviter les escroqueries dans l’environnement numérique. Il explique qui sont ces « coyotes numériques » et leurs stratégies sur les médias sociaux, fournit une liste de contrôle de sécurité, des conseils sur la conduite à tenir en cas de suspicion de fraude et recommande des services d’assistance fiables.
Cette initiative est issue du projet de recherche de master « Digital Diaspora and Visibility: Algorithmic Xenoracism for African Migrants », développé par M. Brunno Ewerton au sein du Groupe de recherche sur les migrations transnationales et la communication interculturelle (DIASPOTICS), affilié au Programme d’études supérieures en psychosociologie communautaire et écologie sociale (EICOS) de l’Institut de psychologie de l’UFRJ. Financée par le CAPES et le CNPq, cette recherche vise à renforcer la sécurité numérique des migrants face aux défis actuels de la mobilité humaine.